Le samedi 26 août 2006
C’est la première fois depuis le début et la fin de ces évènements que je suis convié à un mariage. Rares sont les mariages qui ont eu lieu malgré tout durant les moment les plus durs. Une grande majorité a été annulée et certains ont été maintenus avec le strict minimum.
Après une messe célébrée en l’église à Zalka, le dîner avait lieu à Mounsef. C’est encore pour la première fois que je me rends vers le nord après que les ponts de Maameltein, Ghazir et Fidar furent la cible des raids israéliens. Parait-il que c’était une aviatrice israélienne d’une vingtaine d’années qui avait réalisé cette sale besogne. On m’a raconté qu’elle aurait été sanctionnée par ses supérieurs pour n’avoir pas agi directement aux ordres. Durant l’opération, elle avait vu une femme et deux enfants traverser un des ponts et qu’elle aurait attendu qu’il n’y ait plus personne pour le pilonner… donc quelques secondes ou minutes de retard. Ensuite, pour un autre pont, elle avait le choix de le pilonner au moment où un homme le traversait ou des voitures qui ne tardaient pas à y arriver. Elle a tranché pour l’homme pour faire moins de victimes. Par cette sale tâche qui lui était imposé, comme pour tant d’autres soldats, elle a été sanctionné pour avoir « partiellement désobéi » afin de sauver des vies et d’éviter au maximum des victimes… Affaire à suivre…
Revenons, au résultat de ces ponts coupés. Cela a naturellement provoqué des détours. Non loin du Casino du Liban, le pont était praticable sur une seule voie mais à la queue leu leu. L’autre voie était endommagée donc impraticable et frêle.
Un peu plus loin, l’autoroute est ensuite détournée vers la route côtière pour contourner le pont pulvérisé de Fidar. Avec l’obscurité, je ne pouvais pas le voir.
On arrive sur la cote maritime de Mounsef, sur le lieu du dîner de mariage situé dans un hôtel qui était tout illuminé contrastant aux alentours tout sombre. L’odeur de la mer était malheureusement remplacée par celle d’hydrocarbures rappelant ceux des stations d’essences. Il s’agit des effets de la marée noire qui a envahi les côtes.
Heureusement que j’ai prévu de rentrer après la soirée avec un ami en taxi, car il fallait connaître tous les raccourcis et dédales pour arriver à bon port surtout au niveau des ponts de Ghazir et de Maameltein. Il fallait passer par le Casino du Liban puis prendre une route parallèle à celle de la baie de Jounieh bouchée par des embouteillages, pour ensuite arriver près du 3e pont également pilonné sur une voie dont on pouvait voir les dégâts…
Ce jour-là, dans l’Orient le Jour, on évoquait qu’il avait plus de 80 ponts qui ont été détruits. La plupart seront reconstruits grâce à l’initiative privée. Seuls ceux de la plaine du Akkar n’ont pas eu pour le moment de bénévoles pour leur reconstruction. Qui va s’en occuper ? Autre affaire à suivre…
C’est la première fois depuis le début et la fin de ces évènements que je suis convié à un mariage. Rares sont les mariages qui ont eu lieu malgré tout durant les moment les plus durs. Une grande majorité a été annulée et certains ont été maintenus avec le strict minimum.
Après une messe célébrée en l’église à Zalka, le dîner avait lieu à Mounsef. C’est encore pour la première fois que je me rends vers le nord après que les ponts de Maameltein, Ghazir et Fidar furent la cible des raids israéliens. Parait-il que c’était une aviatrice israélienne d’une vingtaine d’années qui avait réalisé cette sale besogne. On m’a raconté qu’elle aurait été sanctionnée par ses supérieurs pour n’avoir pas agi directement aux ordres. Durant l’opération, elle avait vu une femme et deux enfants traverser un des ponts et qu’elle aurait attendu qu’il n’y ait plus personne pour le pilonner… donc quelques secondes ou minutes de retard. Ensuite, pour un autre pont, elle avait le choix de le pilonner au moment où un homme le traversait ou des voitures qui ne tardaient pas à y arriver. Elle a tranché pour l’homme pour faire moins de victimes. Par cette sale tâche qui lui était imposé, comme pour tant d’autres soldats, elle a été sanctionné pour avoir « partiellement désobéi » afin de sauver des vies et d’éviter au maximum des victimes… Affaire à suivre…
Revenons, au résultat de ces ponts coupés. Cela a naturellement provoqué des détours. Non loin du Casino du Liban, le pont était praticable sur une seule voie mais à la queue leu leu. L’autre voie était endommagée donc impraticable et frêle.
Un peu plus loin, l’autoroute est ensuite détournée vers la route côtière pour contourner le pont pulvérisé de Fidar. Avec l’obscurité, je ne pouvais pas le voir.
On arrive sur la cote maritime de Mounsef, sur le lieu du dîner de mariage situé dans un hôtel qui était tout illuminé contrastant aux alentours tout sombre. L’odeur de la mer était malheureusement remplacée par celle d’hydrocarbures rappelant ceux des stations d’essences. Il s’agit des effets de la marée noire qui a envahi les côtes.
Heureusement que j’ai prévu de rentrer après la soirée avec un ami en taxi, car il fallait connaître tous les raccourcis et dédales pour arriver à bon port surtout au niveau des ponts de Ghazir et de Maameltein. Il fallait passer par le Casino du Liban puis prendre une route parallèle à celle de la baie de Jounieh bouchée par des embouteillages, pour ensuite arriver près du 3e pont également pilonné sur une voie dont on pouvait voir les dégâts…
Ce jour-là, dans l’Orient le Jour, on évoquait qu’il avait plus de 80 ponts qui ont été détruits. La plupart seront reconstruits grâce à l’initiative privée. Seuls ceux de la plaine du Akkar n’ont pas eu pour le moment de bénévoles pour leur reconstruction. Qui va s’en occuper ? Autre affaire à suivre…
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