Le jeudi 27 juillet 2006
La journée suit son cours « normalement » entre la suite du demi travail dans notre atelier et la visite d’une potentielle cliente réfugiée par la force des choses à l’hôtel Printania.
La vie sédentaire se fait ressentir lourdement même si on s’occupe des tâches de rangement et de passes temps futiles. Mais depuis que j’ai commencé à écrire pour ce blog, je reste à l’affût de tout détail dérisoire ou presque incongru qui aurait bouleversé la vie quotidienne afin de le mentionner.
Mais ce qui me désole comme tout le monde, c’est la propagation de la nappe de fioul (15.000 tonnes) qui pollue actuellement les côtes libanaises de manière dévastatrice. Cela est la résultante de l’attaque israélienne sur la centrale électrique et ses réservoirs à Jiyeh. La voilà qu’elle longe les côtes de Beyrouth pour se diriger vers le nord.
Je me porte volontaire de collecter ces déchets, mais avec cette situation d’insécurité que pouvons nous faire ? Attendre la fin des hostilités. C’est bien dommage…
Comme si les victimes et blessés innocents, les milliers de déplacés, réfugiés et évacués, les immeubles d’habitation, usines, ponts et pylônes effondrés, et tout ce qui entraîne par la suite, ne suffisent-ils pas ?
Une soirée improvisée réunissant des amis de ma soeur autour de quelques plats libanais sur la terrasse se trouve agrémentée par divers témoignages de la nouvelle vie quotidienne, des souvenirs d’enfance avec quelques anecdotes. On ne sentait pas le temps passer.
Mais ce moment d’insouciance est brusquement interrompu par un bruit qui m’était tout à fait nouveau. J’avais l’impression que c’était un O.V.N.I. bien que je ne le voyais pas. Une sorte de moteur de machine électronique. Il s’agissait effectivement d’un drone qui nous survolait si lentement. Le bruit aurait duré près de 10 minutes. Je trouvait cela impressionnant même si pour certains c’était du déjà entendu.
La soirée continue malgré tout avec des jeux de sociétés. Cette fois, on est interrompus par … une inoffensive souris grise qui a surgi de nulle part. Par nos divers cris, apeurée, la souris se faufile au dessus de notre tête sur la pergola…
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