Le mardi 18 juillet 2006
Ce jour-là, notre tapissier habituel voulait nous envoyer des matelas en tissu haut de gamme pour quatre canapés qu’il avait réalisé pour nos clients. Comme il n’avait plus de place chez lui pour travailler et qu’il craignait être obligé de les utiliser de force comme matelas pour les réfugiés, il a fait appel à notre employé pour venir les chercher. Même durant le chargement de la van, les voisins du quartier leur demandait si jamais était pour les réfugiés et où …
C’est dans notre atelier de travail désert que ces fameux matelas ont été déchargés. Nous voilà avec des travaux de décoration en suspens pour nos clients. Seront-ils motivés de continuer le travail ou d’interrompre ? Combien de temps cette situation va t'elle durer ? Nous préférons ne pas obliger les employés de venir, ni même de ne pas venir, jusqu’à ce que les événements soient plus clairs. Mais encore pour combien de temps ?
Le soir, les enfants du voisinage s’amusaient à jouer aux pétards et feux d’artifice pour les préparatifs de la fête de Saint-Elie. Comme si les raids et les bombardements ne suffisaient-ils pas ? Où sont leurs parents si flegmatiques pour les empêcher de nous agacer avec ces bruits si explosifs !!
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