Le samedi 15 juillet 2006
Quelques jours plus tôt, j’étais l’intermédiaire entre un acheteur londonien et un vendeur libanais pour la vente d’un lot de cartes postales. L’acheteur fait la transaction bancaire au Liban. Tandis que le lot se trouve en ma possession ou plutôt prisonnier de la situation. Le vendeur me téléphone pour me confirmer que la compagnie Aramex reste toujours opérationnelle malgré la situation. Eberlué, je me pose la question comment pourrait-elle fonctionner après le blocus aérien et maritime imposé aux libanais. Peut-être par voie de route ? C’est tellement risqué…
Le transfert aura besoin de deux jours de plus, le coût du transfert a renchéri et l’assurance de guerre est beaucoup plus onéreuse.
L’acheteur anglais préfère attendre que les choses se calment pour un envoi plus sûr. Tandis que moi-même je me sens tiraillé entre attendre ou envoyer le lot quelque soit le risque.
On reçoit la visite d’une parente qui était invitée à déjeuner à Dlepta. (Oui aussi loin !!) Puis je contacte un ami, propriétaire d’une boutique de fleurs, qui se trouvait dans la région de Harissa pour la décoration florale d’un mariage. Tiens, ça fait bizarre dans l’absolu avec ce qui se passe. Mais quel choix pouvait-ils faire les mariés puisque tout était prêt ?
Il y avait également un autre mariage à Achrafieh qui ne pouvait être reporté. Car certains invités venus du Canada étaient coincés et le mariage devait avoir lieu quoiqu’il en soit. La cérémonie et le dîner furent organisés au son des bombardements au loin.
Drôle de vie… Je me demande même s’il n’y avait pas des sourires figés et crispés dans les photos…
Durant ce temps, je surfe sur Internet pour répondre aux divers emails reçus de l’étranger pour s’enquérir de notre santé. Les téléphones et cellulaires ne cessent pas de sonner, sans oublier les sms. Cela nous fait plaisir de se sentir qu’on existe aux yeux de nos sincères amis et parents pendant que toute une communauté internationale reste hypocrite et indécise sur la position à adopter pour mettre fin aux barbaries gratuites qui sévissent sur notre pays…
Heureusement que je ne me suis pas abonné au sms du al- Nahar afin de recevoir toutes les informations en continu. J’ai une amie qui regrette de l’avoir fait. Ça la stresse et la harcèle continuellement.
La nuit se termine par un zapping rapide sur toutes les chaînes télévisées à la recherche de récentes informations. Ensuite, on espère que la nuit soit plus calme.
Etant donné que je porte des prothèses auditives aux 2 oreilles, la nuit me semble très calme car je n’entends rien du tout. Mais il m’arrive d’avoir des hallucinations auditives qui me stressent d’avantage. Par contre les autres membres de la famille, eux, entendent tout même les lugubres survols aériens nocturnes.
Quelques jours plus tôt, j’étais l’intermédiaire entre un acheteur londonien et un vendeur libanais pour la vente d’un lot de cartes postales. L’acheteur fait la transaction bancaire au Liban. Tandis que le lot se trouve en ma possession ou plutôt prisonnier de la situation. Le vendeur me téléphone pour me confirmer que la compagnie Aramex reste toujours opérationnelle malgré la situation. Eberlué, je me pose la question comment pourrait-elle fonctionner après le blocus aérien et maritime imposé aux libanais. Peut-être par voie de route ? C’est tellement risqué…
Le transfert aura besoin de deux jours de plus, le coût du transfert a renchéri et l’assurance de guerre est beaucoup plus onéreuse.
L’acheteur anglais préfère attendre que les choses se calment pour un envoi plus sûr. Tandis que moi-même je me sens tiraillé entre attendre ou envoyer le lot quelque soit le risque.
On reçoit la visite d’une parente qui était invitée à déjeuner à Dlepta. (Oui aussi loin !!) Puis je contacte un ami, propriétaire d’une boutique de fleurs, qui se trouvait dans la région de Harissa pour la décoration florale d’un mariage. Tiens, ça fait bizarre dans l’absolu avec ce qui se passe. Mais quel choix pouvait-ils faire les mariés puisque tout était prêt ?
Il y avait également un autre mariage à Achrafieh qui ne pouvait être reporté. Car certains invités venus du Canada étaient coincés et le mariage devait avoir lieu quoiqu’il en soit. La cérémonie et le dîner furent organisés au son des bombardements au loin.
Drôle de vie… Je me demande même s’il n’y avait pas des sourires figés et crispés dans les photos…
Durant ce temps, je surfe sur Internet pour répondre aux divers emails reçus de l’étranger pour s’enquérir de notre santé. Les téléphones et cellulaires ne cessent pas de sonner, sans oublier les sms. Cela nous fait plaisir de se sentir qu’on existe aux yeux de nos sincères amis et parents pendant que toute une communauté internationale reste hypocrite et indécise sur la position à adopter pour mettre fin aux barbaries gratuites qui sévissent sur notre pays…
Heureusement que je ne me suis pas abonné au sms du al- Nahar afin de recevoir toutes les informations en continu. J’ai une amie qui regrette de l’avoir fait. Ça la stresse et la harcèle continuellement.
La nuit se termine par un zapping rapide sur toutes les chaînes télévisées à la recherche de récentes informations. Ensuite, on espère que la nuit soit plus calme.
Etant donné que je porte des prothèses auditives aux 2 oreilles, la nuit me semble très calme car je n’entends rien du tout. Mais il m’arrive d’avoir des hallucinations auditives qui me stressent d’avantage. Par contre les autres membres de la famille, eux, entendent tout même les lugubres survols aériens nocturnes.
0 Comments:
Post a Comment
<< Home