Le vendredi 14 juillet 2006
En France les chars militaires et les troupes armées défilent au long des Champs Elysees pour célébrer leur fête nationale, tandis que chez nous au Liban, ceux de nos belligérants qui s’acharnent entre eux sauvagement sont en pleine action destructrice.
Nos employés résidents à Beyrouth étaient priés de rester chez eux et de ne pas se déplacer. D’autres plus irréductibles se sont rendus à l’atelier pour faire leur travail. Moi-même je n’avais pas la tête pour me concentrer au travail que je les ai laissés faire, tout en leur conseillant de ne pas s’attarder.
Pendant ce temps, la place du village avait changé d’ambiance. Au lieu être calme comme elle l’était depuis si longtemps, il y avait un flux incroyable de voitures, de bus, de van, de minibus etc.…
L’agent de circulation me regarde avec un grand sourire « J’ai eu le vertige !! Je n’arrive pas à contrôler toutes ces voitures !!! ». Je lui propose de se mettre de coté et de les compter.
Depuis que la route internationale de Beyrouth- Damas était pilonnée, elle était devenue impraticable et risquée. C’est alors que tous ceux qui fuyaient le Sud et Beyrouth pour se rendre en Syrie ou Jordanie prenaient la route de Tarchiche menant vers Zahleh ou celle de Tripoli.
Du jamais vu. Un exode si intense de véhicules immatriculés de Jordanie, pays du Golfe, Irak (pauvres ceux là qui viennent d’un autre enfer), et de Syrie. Les personnes de tout genre, les libanais BCBG dans leur voiture clinquante, ou les nouveaux réfugiés du Sud avec tous leurs bagages, les touristes internationaux dans leur car qui découvrent de nouvelles régions du Liban (non prévu dans leur circuit touristique), les arabes du Golfe avec leur 4x4 qui n’ont pas eu le temps de déballer les bagages depuis leur arrivée au Liban.
La boulangerie, supermarchés pharmacies étaient pris d’assaut par tous ces gens qui passaient.
Tandis que le libraire était pris d’assaut par les habitants (permanents et nouveaux venus) qui s’approvisionnaient de revues, journaux, films vidéo et DVD en location afin d’assurer leurs journées calfeutrés chez eux pour combien de temps…
La mode des boutiques 1$ (One Dollar) était pour les bidons bleus et rouges pour stockage d’essence. Fini les drapeaux du Mondial 2006.
A la suite de cette journée, je ne me suis pas empêché d’écrire un article pour le courrier des lecteurs dans l’Orient-le-Jour qui sera publié le 18 juillet.
Tard le soir, mon frère vient passer la nuit chez nous après avoir fait quelques visites à des amis dans le coin et dîné dans un restaurant libanais. Dire, que certaines personnes s’angoissent à se calfeutrer dans leur maison et d’autres continuent de vivre comme s’il n’y avait rien du tout.
En France les chars militaires et les troupes armées défilent au long des Champs Elysees pour célébrer leur fête nationale, tandis que chez nous au Liban, ceux de nos belligérants qui s’acharnent entre eux sauvagement sont en pleine action destructrice.
Nos employés résidents à Beyrouth étaient priés de rester chez eux et de ne pas se déplacer. D’autres plus irréductibles se sont rendus à l’atelier pour faire leur travail. Moi-même je n’avais pas la tête pour me concentrer au travail que je les ai laissés faire, tout en leur conseillant de ne pas s’attarder.
Pendant ce temps, la place du village avait changé d’ambiance. Au lieu être calme comme elle l’était depuis si longtemps, il y avait un flux incroyable de voitures, de bus, de van, de minibus etc.…
L’agent de circulation me regarde avec un grand sourire « J’ai eu le vertige !! Je n’arrive pas à contrôler toutes ces voitures !!! ». Je lui propose de se mettre de coté et de les compter.
Depuis que la route internationale de Beyrouth- Damas était pilonnée, elle était devenue impraticable et risquée. C’est alors que tous ceux qui fuyaient le Sud et Beyrouth pour se rendre en Syrie ou Jordanie prenaient la route de Tarchiche menant vers Zahleh ou celle de Tripoli.
Du jamais vu. Un exode si intense de véhicules immatriculés de Jordanie, pays du Golfe, Irak (pauvres ceux là qui viennent d’un autre enfer), et de Syrie. Les personnes de tout genre, les libanais BCBG dans leur voiture clinquante, ou les nouveaux réfugiés du Sud avec tous leurs bagages, les touristes internationaux dans leur car qui découvrent de nouvelles régions du Liban (non prévu dans leur circuit touristique), les arabes du Golfe avec leur 4x4 qui n’ont pas eu le temps de déballer les bagages depuis leur arrivée au Liban.
La boulangerie, supermarchés pharmacies étaient pris d’assaut par tous ces gens qui passaient.
Tandis que le libraire était pris d’assaut par les habitants (permanents et nouveaux venus) qui s’approvisionnaient de revues, journaux, films vidéo et DVD en location afin d’assurer leurs journées calfeutrés chez eux pour combien de temps…
La mode des boutiques 1$ (One Dollar) était pour les bidons bleus et rouges pour stockage d’essence. Fini les drapeaux du Mondial 2006.
A la suite de cette journée, je ne me suis pas empêché d’écrire un article pour le courrier des lecteurs dans l’Orient-le-Jour qui sera publié le 18 juillet.
Tard le soir, mon frère vient passer la nuit chez nous après avoir fait quelques visites à des amis dans le coin et dîné dans un restaurant libanais. Dire, que certaines personnes s’angoissent à se calfeutrer dans leur maison et d’autres continuent de vivre comme s’il n’y avait rien du tout.
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