Le dimanche 16 juillet 2006
Le lendemain, en ces jours-ci, se ressemble à tel point qu’on ne sait plus quel jour nous sommes. Comme tout le monde, je me lève et j’allume la télévision pour vérifier les nouvelles en sous-titré tout en espérant que la situation était plus calme. Malheureusement, c’est tout le contraire. C’est toujours la banlieue sud de Beyrouth Dahié (qui veut dire comme par hasard Banlieue en arabe) qui est souvent pilonnée.
Ma sœur et son ami m’encouragent à sortir avec eux faire un tour dans le village et ses environs. La place grouillait de monde. Certains se promènent, d’autres plus prévoyant font la file pour faire le plein… On s’est rendu chez le glacier du village chez qui je ne suis plus allé depuis plus de 10 ans !! C’est là que je retrouve quelques amis que je n’avais pas le temps de voir habituellement.
Puis on se rend à l’hôtel Printania où ça grouillait de monde. Du jamais vu depuis le temps de la 1ere guerre libanaise. Ça faisait plaisir de voir autant de monde mettre de la vie à cette terrasse boisée mais paradoxalement on sentait l’anxiété, la tristesse et la rage. Au moment où on arrive, la plupart des gens étaient debout face au grand écran télévisé en train d’entendre le discours du Sheikh Hassan Nasrallah. Beaucoup écoutaient avec anxiété et espoir d’un cessez-le-feu. Mais rien à faire. Personne ne peut faire grand-chose. On est témoin de l’histoire qui se déroule sous nos yeux et à notre insu.
On reste un moment à bavarder avec quelques amies. L’une est venue se réfugier à hôtel avec ses parents et qui est sur le point de péter des câbles, l’autre plus sereine est venue loger à son insu chez sa famille dans le village. Avec toute cette animation, je me sentais plus à l’aise de rentrer chez moi.
On reçoit la visite d’un ami à mon frère, venu récupérer 2 matelas pour sa maison qu’il vient de trouver à la hâte. Ça valait la peine de prendre en photo la Porsche Cayenne toute luisante et clinquante avec 2 matelas fleuris transportés sur son toit !!! La classe !!
Quelle désolation d’en être arrivé à cette étape avec le flux de monde fuyant Beyrouth (surtout Beyrouth ouest) à cause des bruits intensifs des bombardement sur la banlieue sud de Beyrouth et des fumées qui en échappent.
Le lendemain, en ces jours-ci, se ressemble à tel point qu’on ne sait plus quel jour nous sommes. Comme tout le monde, je me lève et j’allume la télévision pour vérifier les nouvelles en sous-titré tout en espérant que la situation était plus calme. Malheureusement, c’est tout le contraire. C’est toujours la banlieue sud de Beyrouth Dahié (qui veut dire comme par hasard Banlieue en arabe) qui est souvent pilonnée.
Ma sœur et son ami m’encouragent à sortir avec eux faire un tour dans le village et ses environs. La place grouillait de monde. Certains se promènent, d’autres plus prévoyant font la file pour faire le plein… On s’est rendu chez le glacier du village chez qui je ne suis plus allé depuis plus de 10 ans !! C’est là que je retrouve quelques amis que je n’avais pas le temps de voir habituellement.
Puis on se rend à l’hôtel Printania où ça grouillait de monde. Du jamais vu depuis le temps de la 1ere guerre libanaise. Ça faisait plaisir de voir autant de monde mettre de la vie à cette terrasse boisée mais paradoxalement on sentait l’anxiété, la tristesse et la rage. Au moment où on arrive, la plupart des gens étaient debout face au grand écran télévisé en train d’entendre le discours du Sheikh Hassan Nasrallah. Beaucoup écoutaient avec anxiété et espoir d’un cessez-le-feu. Mais rien à faire. Personne ne peut faire grand-chose. On est témoin de l’histoire qui se déroule sous nos yeux et à notre insu.
On reste un moment à bavarder avec quelques amies. L’une est venue se réfugier à hôtel avec ses parents et qui est sur le point de péter des câbles, l’autre plus sereine est venue loger à son insu chez sa famille dans le village. Avec toute cette animation, je me sentais plus à l’aise de rentrer chez moi.
On reçoit la visite d’un ami à mon frère, venu récupérer 2 matelas pour sa maison qu’il vient de trouver à la hâte. Ça valait la peine de prendre en photo la Porsche Cayenne toute luisante et clinquante avec 2 matelas fleuris transportés sur son toit !!! La classe !!
Quelle désolation d’en être arrivé à cette étape avec le flux de monde fuyant Beyrouth (surtout Beyrouth ouest) à cause des bruits intensifs des bombardement sur la banlieue sud de Beyrouth et des fumées qui en échappent.
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