tatarazi

Wednesday, August 09, 2006

Le lundi 7 août 2006

Retour des employés pour la journée et approvisionnement de boulots à faire chez eux comme des devoirs de vacances « forcés » dû à la pénurie d’essence. D’ailleurs, sur mon chemin, il y avait des embouteillages dus aux files de voitures qui faisaient une queue longue de plus de 600 mètres pour faire le plein de 10 litres maximum...

Ce jour là, les ministres arabes des affaires étrangères viennent à Beyrouth pour tenir une session extraordinaire au grand Sérail. Le discours du premier ministre Fouad Siniora, ponctué par des larmes et une voix nouée par l’émotion, était vibrant et touchant. Pour la première fois, je sentais que les différents diplomates arabes plus sérieux et concernés par cet appel. J’espère pour une fois qu’ils se révèleront efficaces et surtout unis.
J’ai été surpris au cours d’une discussion, que quelques personnes aient reproché au chef du gouvernement de n’avoir pas pu retenir ses larmes lors de son discours. Personnellement, un homme politique est avant tout un être humain. Cela fait depuis le début de l’offensive, qu’il est soumis à des pressions politiques locales et internationales. Et c’est à son insu, que le pays dont il est responsable, se retrouve sous les feux de destructions, de morts et de blessés. Tout cela n’engendre t’il pas des émotions ? A mon avis ceux qui retiennent leurs émotions sont insensibles et moins proches du peuple.
Tard le soir, on apprend que le gouvernement a pris la décision de déployer l’armée libanaise au Sud. Dommage que cette décision ait été faite aussi tardivement. Espérons que les zigotos sanguinaires feront taire leurs armes.
Angoisse du lendemain et lueur d’espoir avec cette nouvelle initiative libanaise. J’espère qu’il n’est pas encore trop tard…

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