tatarazi

Wednesday, August 09, 2006

Le samedi 5 août 2006


La vie quotidienne commence à devenir répétitive et sans lendemain. Chaque semaine on croit que ça va durer encore une semaine. Et puis pour combien de temps encore ? Le Liban devrait-il encore souffrir ? Encore plus de morts innocentes ou de blessés et des destructions ? Et puis quoi encore ?
Ce jour là, je devais me rendre avec quelques membres de la famille accompagner ma grand-mère à l’hôpital pour des examens médicaux. Depuis ce moment, la situation du pays ne m’occupa plus du tout mon esprit. Il y avait une autre priorité, une autre anxiété.
Suivant les avis des médecins à la lumière des résultats, le traitement suivi et à suivre est dans le bon chemin.
L’anecdote du moment est que tous les examens étaient inscrits au nom de Mme May A. au lieu de Mme Eva A. du même nom de famille. Les infirmières se sont trompées de prénom, croyant qu’il s’agissait de la fameuse grande dame d’un festival international vu leur quasi ressemblance physique et impression qu’elles donnent !! Cela a amusé ma grand-mère qui devenait provisoirement moins inquiète sur sa santé et qui me racontait que ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait ce genre de quiproquo.
De retour de l’hôpital, toute la journée était focalisée sur l’attention de sa santé et sur la façon de la réconforter autant que possible. Comme un problème ne vient jamais seul, mon frère se retrouve victime de fortes migraines déclenchées depuis le début du conflit. Là, on fait appel à un médecin de famille pour consultation.
Cette journée prouve que toute cette situation de guerre peut être dissipée par une situation plus intense et plus personnelle au sein de sa famille.

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